Remarques diverses

 

Problèmes rencontrés


- comme toujours, les sacs sont difficiles à (sup)porter les premiers jours. Nous sommes plusieurs à avoir souffert d’échauffements au niveau des hanches à cause de la ceinture du sac. Ca peut vraiment être très douloureux ! Le remède : les pansements américains (= épais).
- Le classique mal d’altitude (violent maux de tête, nausée, sommeil difficile...). Ne pas oublier de prendre du Diamox ou du Viagra (incroyable mais vrai !) et éviter la précipitation les premiers jours...
- L’un d’entre nous s’est fait une entorse au genou le troisième jour... Le remède : l’alléger au maximum, ralentir la cadence et soigneusement bander le genou + anti-inflammatoires (d’où l’intérêt de la trousse à pharmacie) Il a pu marcher ainsi jusqu’à Padum où il a pris un bus pour Leh. Pas de médecin sur la route...
- Les traversées de rivière : elles sont nombreuses sur le chemin et ont un débit plus ou moins important. Pour certaines, il a fallu se déchausser, pour d’autres, ce n’était pas nécessaire. Dans tous les cas, les bâtons de marche sont très utiles pour éviter de finir à l’eau (rappelons que le sac à dos déséquilibre énormément). L’imperméabilité des chaussures a été largement testée... avec plus ou moins de succès ;-)
- L’alimentation. Au début, nous avons tous été un peu perturbés par le changement radical d’environnement. Les premiers jours notamment, nous avons tous perdu quelques kilos. Nous ne mangions pas assez, et le mal d’altitude influait certainement sur notre appétit. Une fois acclimatés, nous avons pu mieux gérer ce paramètre et reprendre du poil de la bête... Cela dit, nous avons principalement mangé des soupes Maggi, des gâteaux secs, du riz, des chapatis et de vagues légumes qui ressemblaient à des blettes. Tout cela manquait un peu de vitamines et de protéines quoi !
- La terrible tourista a fait une victime parmi nous ! A part ça, le régime riz-chapatis a fait des merveilles...
- Le réchaud Primus est tombé en panne le troisième jour. Il est difficile à utiliser, mais on apprend vite à comprendre son fonctionnement après quelques nettoyages (ne pas oublier d’emmener le kit de nettoyage et les pièces de rechange très utiles !) : on a les mains pleines de cambouis, mais quand ça marche, ça marche bien !!!

Argent


Le règne du dollar a pris fin, youpi ! Inutile donc de s’encombrer de billets verts, l’euro est accepté partout où il y a du change. Nous avions pris chacun 300 € par sécurité et une Visa. Nous avons changé 100 € chacun à l’aéroport de Delhi, puis, après le trek, un peu à Manali pour le reste du séjour. Il est possible de changer de l’argent à Leh également. Attention, à Padum, c’est mission impossible ! Il y a soi-disant une banque mais qui est constamment fermée, et c’est seulement après plusieurs heures de recherche que l’un de nous, qui avait besoin d’un peu de liquide, a réussi à changer 40€ à la Mont-Blanc Guest-House (au black bien entendu). Privilégiez les petites coupures car les Ladakhis n’ont pas toujours de monnaie.

L’eau


Aucun problème d’eau sur tout le parcours, on traverse régulièrement des cours d’eau et chacun avait ses 2 L d’eau et des pastilles de Micropur. Pour se laver, il faut être un peu courageux car elle est très froide (entre 5 et 10°C en gros), mais il est possible de faire sa toilette tous les jours.

L’équipe


Nous étions six copains français âgés de 23 à 25 ans – 2 filles et 4 gars – tous assez sportifs et habitués des courses en montagne. Milind, un ami de Bombay, nous a rejoint à Delhi pour effectuer la première partie du trek. Il nous a donc quitté à Padum (pour retourner bosser), accompagné de Ludo-le-blessé et Didier-le-fatigué et nous avons fini le trek à quatre : Marie, Alex, Yann et Astrid. Attention à ne pas former un groupe trop important : sept, c’est bien, mais je pense qu il ne faut pas être plus, pour des questions de logistique. Pour donner un exemple, le matin nous mettions presque deux heures à nous lever, tout rempaqueter et manger (à quatre, ça prenait déjà deux fois moins de temps). Par contre, l’avantage du nombre, c’est l’ambiance !

Difficulté


Le trek est réalisable en indépendant pour des personnes ayant une certaine habitude des treks en autonomie. Les premiers jours sont toujours difficiles, le temps que le dos s’habitue au poids, que le corps s’habitue au manque d’oxygène et que l’équipe soit rodée. Pour les préparatifs, il vaut mieux toujours s’imaginer le pire et prévoir en conséquence (ravitaillement, vêtements chauds, médicaments...). Pour notre part, nous n’avons pas eu de grosse surprise qui aurait réellement pu nous incommoder, sauf réchaud en panne ou tente déchirée ou truc comme ça. Mais techniquement, on a pu arranger ça !


Culture


Les Indiens sont très curieux quand ils croisent des occidentaux. Ils ont voulu prendre des photos de nous (surtout aux sources du Gange) et on nous a même demandé des autographes… En gros, au milieu d’Indiens qui ne connaissent pas d’Européen, difficile de s’arrêter tranquillement : on a eu toujours 30 personnes autour de nous. C’est parfois un peu oppressant quand on veut du repos, mais c’est marrant !

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